La FTQ réclame un statut permanent pour les travailleurs étrangers temporaires
Immigration au Québec : la FTQ dénonce la précarité imposée par la CAQ aux travailleurs temporaires
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) critique sévèrement la décision du gouvernement Legault de maintenir les seuils d’immigration temporaire, au détriment d’un accès élargi à la résidence permanente pour des milliers de travailleuses et travailleurs étrangers essentiels à l’économie québécoise.
Dans un communiqué diffusé aujourd’hui, la FTQ dénonce une stratégie gouvernementale qui, selon elle, « favorise les intérêts du patronat » au lieu de répondre durablement aux besoins de main-d’œuvre. « Si les besoins sont permanents, l’immigration doit l’être aussi », martèle Denis Bolduc, secrétaire général de la centrale syndicale.
La FTQ réclame une régularisation immédiate des travailleuses et travailleurs étrangers temporaires déjà établis au Québec. « Ils sont au cœur de notre économie, ils y vivent, y paient des impôts, mais restent exclus de la pleine citoyenneté sociale. Ce traitement injuste les expose aux abus et crée une catégorie de travailleuses et travailleurs sans droits égaux », ajoute M. Bolduc.
Le syndicat s’en prend directement au ministre de l’Immigration, Jean-François Roberge, accusé de perpétuer une instabilité juridique et sociale qui rend ces personnes vulnérables. Le recours aux permis de travail fermés et à des renouvellements incertains maintient, selon la FTQ, une forme de dépendance qui a déjà été dénoncée sur la scène internationale, notamment par les Nations Unies.
