Le Parti libéral du Québec s'engage à opérer un changement de culture au sein de l'État en adoptant un « Réflexe régions », approche mise de l'avant par la Fédération québécoise des municipalités.
Pour Dominique Anglade, à chaque fois qu'un gouvernement libéral prendra une décision, il tiendra compte de son impact sur la diversité régionale.
Il faut donc rendre les ministres régionaux plus imputables envers leurs concitoyens, tout en leur donnant les moyens pour remplir cette mission.
La cheffe libérale propose de donner à chaque région un pouvoir d'action clair, par l'instauration d'un secrétariat par région, lequel comptera sur l'appui d'une équipe de fonctionnaires, dirigée par un sous-ministre responsable de la région.
Avec un gouvernement libéral, les prises de décisions seront donc transférées dans les différentes régions du Québec.
Les principes fondamentaux de la Charte
La Charte vise d'abord à mettre de l'avant des principes d'équité entre les régions et la décentralisation afin de donner le pouvoir aux régions. Le PLQ croie que ceux qui sont les mieux positionnés pour identifier les priorités régionales sont les régions et les municipalités.
Que ce soit en matière d'économie, de main-d'œuvre, d'immigration, de logement, de transport ou encore de santé, ceux et celles qui habitent un territoire sont toujours les mieux placés pour bien cerner les besoins. C'est pourquoi le PLQ s'engage à mettre fin au mur-à-mur et adopter une approche sur-mesure pour les régions.
''Le gouvernement du Québec doit être un partenaire et non un donneur d'ordre'', a insisté Dominique Anglade.
La Charte se décline d'ailleurs sous trois axes : Gouvernance régionalisée, Soutenir les gouvernements de proximité , Propulser les économies régionales.
« Pour être un réel gouvernement des régions, il faut accepter de redonner du pouvoir aux régions. Ce que notre plan prévoit, c'est de renouveler un partenariat avec les régions qui leur permettra de développer leur plein potentiel selon leur propre réalité. Ce que nous proposons, c'est de faire de moins de mur-à-mur et plus de sur-mesure », a déclaré Dominique Anglade.
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