Les Canadiens vivent les conséquences de la pandémie depuis deux ans et demi, et les adultes marginalisés sont parmi les plus durement éprouvés. Nombre d'adultes à faible revenu ont lutté contre la pauvreté et se sentent isolés socialement. Des services d'autonomisation financière peuvent les aider à surmonter ces obstacles et à participer pleinement à leur collectivité.
Aujourd'hui, la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Karina Gould, a annoncé l'octroi de jusqu'à 11,6 millions de dollars à 11 projets afin de favoriser l'autonomie financière des adultes à faible revenu.
La ministre Gould en a fait l'annonce au YMCA Employment and Community Program Centre de North York (Ontario). Le YMCA du Grand Toronto recevra 2,7 millions de dollars pour un nouveau programme d'autonomisation financière et de bien-être visant à accroître la littératie financière et la confiance en soi. Ce financement permettra à l'organisme de bienfaisance de s'associer à d'autres organisations, y compris l'Agence du revenu du Canada, pour donner des ateliers, des séances d'information et des conseils sur la littératie financière aux familles à faible revenu de la région du Grand Toronto.
Le financement provient du volet Enfants et familles du Programme de partenariats pour le développement social (PPDS). Le PPDS permet d'injecter des fonds de manière stratégique pour appuyer les priorités fédérales concernant les enfants et les familles, les personnes en situation de handicap, le secteur bénévole, les communautés de langue officielle en situation minoritaire et d'autres groupes vulnérables de la population. Ce programme donne la possibilité de s'associer à des organismes sociaux sans but lucratif afin d'améliorer la vie de ces groupes.
Le 25 mai 2021, le gouvernement du Canada a lancé deux appels de propositions, totalisant des fonds pouvant atteindre 39 millions de dollars sur cinq ans aux fins de projets visant deux objectifs : soutenir l'autonomisation financière des adultes à faible revenu et favoriser l'inclusion sociale des enfants et des jeunes vulnérables. Les organismes avaient jusqu'au 6 juillet 2021 pour soumettre leurs propositions.
0 Commentaires