Les nominations de juges qui ont des apparences de favoritisme de la part du ministre Simon Jolin-Barrette préoccupent sérieusement le porte-parole de l'opposition officielle en matière de justice, André A. Morin. Il reproche notamment au ministre d'avoir œuvré de façon obscure et non transparente dans certains cas qui sont rapportés dans les médias.
Le député libéral de l'Acadie souligne que, bien que le processus de nomination de juges au Québec soit très rigoureux, c'est le ministre lui-même qui, en bout de ligne, fait des recommandations au Conseil des ministres. Celui-ci devrait toujours faire preuve de transparence et révéler à ses collègues si des candidatures lui sont connues et se retirer de la séance de sélection finale, le cas échéant, estime Me Morin.
D'ailleurs, à la suite de l'entente avec la juge en chef qui va permettre la nomination de 14 nouveaux juges à la Cour du Québec, le porte-parole en matière de justice s'est dit inquiet et souhaite que l'on s'assure que lesdites nominations seront à l'abri de tout favoritisme.
Enfin, ce dernier rappelle que la juge en chef de la Cour du Québec, Lucie Rondeau, termine son mandat, à l'automne, et que le choix de celui ou celle qui la remplacera devra être à l'abri de toute apparence de favoritisme de la part du ministre. Il assure que l'opposition officielle sera d'autant plus attentive au processus, à la lumière des récentes révélations sur les nominations du ministre Jolin-Barrette.
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